Les dirigeants autochtones exhortent le Canada à retirer son soutien au pipeline 5

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Jun 02, 2023

Les dirigeants autochtones exhortent le Canada à retirer son soutien au pipeline 5

29 août 2023 Genève, CH – Cette semaine, alors que les États membres des Nations Unies se préparent à examiner le bilan du Canada en matière de droits de la personne dans le cadre de l'Examen périodique universel, les communautés autochtones et leurs alliés

29 août 2023

Genève, CH – Cette semaine, alors que les États membres des Nations Unies se préparent à examiner le bilan du Canada en matière de droits de la personne dans le cadre de l'Examen périodique universel, les communautés autochtones et leurs alliés exhortent le gouvernement du Canada à respecter leurs droits et à s'opposer au projet d'oléoduc de la canalisation 5. Détenue et exploitée par la société canadienne Enbridge, la canalisation 5 est un dangereux pipeline vieux de 70 ans transportant du pétrole brut et du gaz du Canada à travers les territoires anishinaabe du Wisconsin, du Michigan et de l'Ontario. Les communautés autochtones ont demandé à plusieurs reprises le déclassement de la canalisation 5 afin de protéger leurs droits humains à la vie, à la culture, à un environnement sain et à un consentement libre, préalable et éclairé.

Plus tôt ce mois-ci, un expert international des droits de l'homme nommé par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a publié un rapport dans lequel il recommande que le Canada « cesse la construction ou l'exploitation des pipelines Coastal GasLink, Trans Mountain et Line 5, jusqu'à ce que le consentement libre, préalable et éclairé soit obtenu. des peuples autochtones concernés est assuré. Jusqu'à présent, le gouvernement du Canada a soutenu la canalisation 5 malgré ses dangers. Le gouvernement du Canada a cherché à empêcher Enbridge de fermer la canalisation 5, en invoquant le traité de 1977 sur le pipeline de transport avec les États-Unis et en présentant des arguments juridiques devant les tribunaux américains pour maintenir le pipeline en activité.

Cette semaine, dans le cadre de l'Examen périodique universel, les communautés autochtones demandent au Canada de faire passer la sécurité des personnes avant les profits des entreprises en annulant l'invocation de l'article IX du Traité sur les pipelines de transit de 1977 et en honorant ses obligations en vertu de la Déclaration des Nations Unies sur les droits. des peuples autochtones.

Whitney Gravelle, présidente de la communauté indienne de Bay Mills, a publié la déclaration suivante :

« Le soutien du Canada à la canalisation 5 est un désastre en devenir pour toute la région des Grands Lacs. Un déversement de pétrole empoisonnerait nos poissons, nuirait à nos sites sacrés, contaminerait notre eau potable et, en fin de compte, détruirait notre mode de vie autochtone. Au cours des 50 dernières années, la canalisation 5 a été à l'origine de plus de trente déversements de pétrole, libérant plus d'un million de gallons de toxines dans l'environnement. Chaque minute où la ligne 5 continue de fonctionner augmente la probabilité de nouvelles marées noires catastrophiques le long de son parcours. Les droits des peuples autochtones doivent être respectés par tous les souverains, tant au pays qu’à l’étranger. La canalisation 5 viole ces droits et le Canada doit révoquer son consentement pour la canalisation 5. »

Francesca Mingrone, avocate au Centre pour le droit international de l'environnement (CIEL), a publié la déclaration suivante :

« Au cours de cet Examen périodique universel, la situation du Canada en matière de droits de la personne sera examinée de près sur la scène internationale. Alors que le gouvernement canadien sera soumis à un examen par d’autres États au cours des prochains mois, il a une excellente occasion de faire marche arrière sur la canalisation 5 et de donner l’exemple aux autres États. Les États membres de l’ONU ont l’obligation légale de respecter les droits des peuples autochtones et ont pris des engagements internationaux pour agir pour faire face à la crise climatique. Le retrait du soutien à la canalisation 5 est une étape cruciale pour le Canada vers le respect de ces deux obligations.

« Les récentes recommandations d'éminentes voix internationales, notamment de l'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones et du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, ont souligné les menaces réelles et urgentes posées par la canalisation 5, qui ont été soulevées par cinquante et une personnes tribales et concernées. Premières Nations dans une présentation conjointe pour cet examen. Le Canada ne peut plus ignorer ces voix. Le gouvernement doit agir pour arrêter la ligne 5. »

Marco Simons, avocat général d'EarthRights International, a publié la déclaration suivante :

" Le Canada doit respecter et protéger activement les terres et le mode de vie des peuples autochtones. Cela inclut la réglementation des entreprises comme Enbridge qui menacent ces droits. À chaque étape de la canalisation 5, le Canada n’a pas réussi à le faire et il a même négligé de consulter, et encore moins d’obtenir le consentement des communautés autochtones concernées. De plus, le Canada intervient activement sur le plan juridique et diplomatique pour garantir qu'Enbridge puisse exploiter la canalisation 5 pendant les décennies à venir.